Accueil / Projets / Massy-Atlantis grand projet urbain / Ils ont fait le projet

Nos projets

Les acteurs du projet urbain

Paris Sud Aménagement est chargée de leur mise en œuvre, afin notamment de garantir la cohérence des opérations immobilières. Elle conduit le projet en transversalité avec l’ensemble des services de la Ville.
Pour y parvenir, l’équipe de Paris Sud Aménagement s’est entourée de professionnels reconnus en matière d’architecture, d’urbanisme, de maîtrise d’œuvre ou de coordination.

LES MAIRES DE MASSY, PORTEURS D’UN PROJET AU LONG COURS

VINCENT DELAHAYE (MAIRE DE 1995 A 2017)

 

Vincent Delahaye – Sénateur de l’Essonne

« Le territoire de l’Opération d’Intérêt National (OIN) Massy-Palaiseau-Saclay-Versailles-St-Quentin-en-Yvelines constitue l’un des pôles prioritaires de développement de la région Ile-de-France. Par sa localisation à l’intersection des axes de communication, par ses atouts (pôles commerciaux et culturels, densité, opportunités foncières…), Massy a vocation à jouer un rôle de centre urbain au cœur de cette OIN. Le projet Atlantis, à proximité du pôle des gares, constitue le territoire privilégié d’émergence de cette nouvelle centralité. L’ambition de la Ville est ainsi d’accompagner la mutation du parc d’activités, d’une superficie de près de 100 ha, pour le recomposer en un tissu urbain de centre-ville mixant bureaux, activités, services, commerces et logements.
Le projet de renouvellement urbain Atlantis (quartier des Champs Ronds) revêt ainsi un caractère stratégique, tant pour la commune qu’à l’échelle de l’OIN.
L’ampleur de ce projet, dans le temps comme dans l’espace, requiert donc une exigence globale de qualité, à la fois pour l’aménagement des espaces publics et pour chacune des opérations à venir.
Massy avance en préparant l’avenir ! »

NICOLAS SAMSOEN (MAIRE DEPUIS 2017- )

 

Nicolas SAMSOEN

Projet au long cours, Massy-Atlantis en est aujourd’hui aux 2/3 de sa métamorphose. Qui peut aujourd’hui se rappeler la zone d’activité qu’elle fût lorsque l’on arrive par le RER et que l’on voit tous ces bâtiments de logements modernes, les jardins et les nombreux commerces ? Le quartier était également assez enclavé au milieu des infrastructures de transports, l’enjeu est désormais de mieux le relier au reste de la ville et aux communes limitrophes. Après l’élargissement de la rue de la Division Leclerc qui mène au centre-ville, les travaux sont actuellement en cours pour le prolongement de la rue Migaux, sous les rails du RER C, vers le centre commercial et bientôt la requalification de l’entrée de ville côté avenue Carnot afin d’accompagner l’arrivée de la gare routière agrandie et modernisée !

 

JEAN-MARIE BESSIN (Directeur du service urbanisme de Massy)

 

Jean-Marie Bessin – Directeur de l’Urbanisme de Massy

« Réaliser un nouveau quartier au sein d’un pôle majeur du Grand Paris est une grande fierté et aussi une grande responsabilité. Massy-Atlantis est un projet ambitieux et long à mettre en place. La mission de la Direction de l’urbanisme est de veiller quotidiennement au respect des objectifs de qualité du point de vue de l’architecture des bâtiments, des mises en œuvre soignée et fonctionnelles des aménagements et des constructions, et de la qualité environnementale des réalisations. Cette exigence porte à la fois sur les projets de logements et de bureaux mais aussi sur tous les espaces publics et les équipements publics nécessaires à la vie de ce quartier.
Notre volonté est avant tout de créer un cadre de vie agréable pour les habitants et les salariés de ce nouveau quartier du Grand Paris.»

 

L’équipe de PARIS SUD AMÉNAGEMENT chargée du projet Atlantis

WILLEM PAUWELS (directeur de paris sud aménagement)

 

Willem Pauwels – Directeur de Paris Sud Aménagement

« Nous avons proposé aux propriétaires un cadre qui leur permette de réaliser leurs projets tout en créant « de la ville ». Le partenariat s’organise autour de PARIS SUD AMÉNAGEMENT qui, pour l’ensemble des intervenants, constitue l’interlocuteur pour la gestion des projets de restructuration et de construction. […] Pour chaque opération, nous définissons avec la foncière et le promoteur les modalités d’un choix commun du projet architectural, par cooptation ou concours.
Cela passe toujours par un dialogue auquel nous associons les trois architectes coordonnateurs. Nous insistons beaucoup sur la qualité architecturale, la pérennité, l’habitabilité, la notion de plaisir. Nous nous battons par exemple pour avoir des loggias, des terrasses ou des balcons qui soient de réels prolongements des appartements, en ne négligeant aucun détail de l’organisation de l’espace habitable. C’est aussi en veillant à ce que les habitants se sentent bien dans leur logement que l’on favorise l’appropriation du quartier. »

l’Équipe opérationnelle

Depuis presque 20 ans, les équipes de Paris Sud Aménagement ont œuvré à la transformation du quartier.

Renaud Bénédyczak en tant que Directeur Opérationnel, véritable mémoire de l’évolution du quartier et des défis techniques relevés a accompagné une équipe nombreuse, dont Magali Boudey qui a coordonné l’aménagement de la place du Grand Ouest (plus grand projet de construction d’Ile de France en son temps), Servane Bainier, Cécile Bossière, Estelle Pradier, Georgia Guinault, Valentine Ribereau, Caroline Rongieras, Elsa Jamin, O’hanna Jingand…

JEAN CHERON (architecte urbaniste)

 

Jean Chéron – Architecte coordonnateur de la ZAC Paris Carnot (19,4 ha)

« La quantité de constructions neuves sur Atlantis, le nombre de grues en activité depuis quelques années, pourraient laisser penser qu’un quartier entièrement neuf est en train de sortir de terre ex nihilo.
Il n’en est rien. Lorsque Dominique Petermüller, Pierre Gangnet et nous-mêmes avons entrepris, à partir du schéma de principe de Laurent Bécard, de préciser et dessiner la maille viaire d’Atlantis, ses espaces publics et îlots constructibles, nous avons composé avec beaucoup d’existants : là le périmètre d’une parcelle intouchable, ici une voie modifiable à la marge seulement, ailleurs un groupe d’arbres voire un arbre isolé évidemment à maintenir, etc… Devaient rester aussi des bâtiments industriels, certes rénovés ou agrandis, mais dont l’implantation et les volumes étaient en totale contradiction avec les canons du nouveau PLU, abritant cependant, ou repris par ces grandes entreprises qui ont fait et font la richesse du quartier et de la Ville (c’est le cas de Sagem sur la ZAC Paris-Carnot).
Ces contraintes nous semblent être une des chances d’Atlantis, car elles portent les anticorps de tout l’artificiel, l’abstrait ou le convenu que peut engendrer un plan trop bien dessiné, réfléchi, réglé. Sur un territoire vierge, l’avenue de Paris n’aurait probablement pas adopté son tracé souple (qui est celui d’une route : l’ancienne RN 188), le mail Atlantis n’aurait pas été rompu par cet incongru déhanchement dû à la parcelle Girebronze, la grande installation de Sagem aurait peut-être été repoussée en périphérie, et E.&C. de Portzamparc n’auraient pas prévu « la place du cèdre » à l’angle Paris/Ampère.
Au-delà de la volonté de la Ville et de PARIS SUD AMÉNAGEMENT de varier programmes et architectures, ces réalités préexistantes bien présentes ne sont pas pour rien dans l’impression générale vivante et vraie que donne et donnera de plus en plus le quartier. C’est dans cet esprit que nous avons toujours veillé à ce que l’embryon de petit cœur de quartier né spontanément en vis-à-vis de l’ancienne gare du RER soit le plus possible pris en compte et intégré dans l’aménagement de la centralité « Grand-Ouest ».
« Grand-Ouest » ? Indispensable lieu d’intensité d’Atlantis. Mais aussi « réponse locale à un problème global » : les Champs-Ronds, bouclés par des infrastructures ferroviaires et routières risquaient de devenir un « isolat ». Dès notre prise de connaissance de ce territoire, nous avions été frappés par le fait qu’on n’y pénétrait qu’en passant sous ou sur des voies ferrées ou des voies quasi autoroutières, et nous avions relevé l’improbable court-circuit des deux avenues Carnot et Paris se réunissant en une épingle à cheveux en balcon sur une autoroute. Or elle est relativement récente cette A126, et elle a parachevé, sans autre procès, l’enfermement du quartier, le privant, au Sud, de toute liaison avec Palaiseau. Paradoxe des échelles : les grandes liaisons cassent les petites. Comme les grands centres commerciaux de périphérie asphyxient les commerces de proximité. « Grand-Ouest » donnera à Atlantis sa propre centralité, donc une certaine autonomie, et, parallèlement, l’amélioration des connexions périphériques du quartier avancent : le lien Vilmorin-Atlantis en est une étape, le carrefour Galvani-RN 188 en sera une autre, peut-être ensuite les passages vers la ville ancienne. Mais on voit bien qu’il s’agit ici de réparer les blessures créées par des schémas d’infrastructures plaqués sans trop de précaution. Et la plus irréparable est la plus récente… C’est un des enseignements que nous retenons de notre travail sur Atlantis. Par son si riche « pôle des gares » et sa proximité d’Orly, le quartier est connecté à un territoire quasi sans limite : il faut maintenant lui redonner des liens de proximité pour que ses voisins les plus proches profitent de tout ce qui est en train de s’y fabriquer pour la vie quotidienne ».

 

DOMINIQUE PETERMÜLLER (architecte urbaniste)

La rue e(s)t mon jardin, par Dominique Petermüller

 

Dominique Petermüller – Architecte coordonnateur
de la ZAC Ampère (44,3 ha)

Ampère comme les trois autres quartiers Paris Briis, Carnot et la place du Grand Ouest, est une reconstruction de la ville sur elle-même.
En 2005, à la sortie du RER ou de l’autoroute, l’ambiance d’Ampère est rude : quelques grands tracés – Ampère, Baudot, Galvani – adaptés aux camions sonores, surdimensionnés pour les rares piétons et habitants du foyer Sonacotra ; un paysage d’enrobé, de clôtures et de vastes portails, infranchissables sans badge et dépose de la carte d’identité, pour protéger des édifices de recherche, monumentaux dans leur horizontalité ; des parcelles closes de cinq à huit hectares, ça et là quelques arbres, un jardin et des horizons barrés par les voies ferrées et les autoroutes.
Y habiter c’était refaire les prises de vues sur le trajet depuis l’autoroute ou le RER ; garder l’horizon lointain sur le bois de Verrières au nord, les talus plantés au sud, les arbres de Palaiseau à l’ouest ; conserver les vues proches ouvertes et transformer l’enrobé des cours industrielles en jardins ; scander la lumière du soleil dans les rues, empêcher les immeubles de créer une barrière continue ; changer les couleurs suivant les saisons, passer des floraisons blanches, au jaune et rouge de l’automne, garder du vert et du marron en hiver.
Et puis encore donner des jardins privés, des maisons et terrasses sur le toit, des balcons qui offrent une vie dehors en restant chez soi ; des bureaux et leur cafeteria sur le jardin et face à l’école, un siège social. Et puis faire déborder les plantes dans les rues, un échantillon de champ de graminées, un extrait de prairie, de vivaces de maisons surannées…
quelques pincées d’un ailleurs pour rêver en allant travailler ou rentrer.
Des trottoirs comme les allées du parc botanique de Brooklyn, des pieds d’arbres plantés comme à Manhattan, des jardins privés, intimes et de petite échelle comme dans les quartiers des mégalopoles de l‘est de l’Europe. Et encore, sur des copeaux de bois, les jeux aux clôtures tressées en osier pour les enfants, le skate piazza en béton «peau de bébé » ou le basket, le parvis de l’école ou celui de la crèche…
…Enfin presque tout aujourd’hui pour que la rue soit mon jardin, demain
peut-être mon potager aussi.

Pierre Gangnet (architecte urbaniste)

 

Pierre Gangnet – Architecte coordonnateur de la ZAC Paris Briis (17 ha)

Paris Briis est une pièce de Massy Atlantis. Dans la démarche de projet qui a prévalue à l’urbanisation du grand site, sa ré-urbanisation plutôt entreprise il y a maintenant pas mal d’années (le plan fondateur des urbanistes Bécard et Palay date de 2003) un découpage classique, mais arbitraire, en unités territoriales, les ZAC, a fondé, à côté d’autres Paris Briis.
Je me souviens que la première fois où je suis venu sur place, à la recherche de Paris Briis dont j’allais devenir l’urbaniste opérationnel, tout fuyait dans ces terrains abandonnés par l’industrie, désaccordés en autant de plateaux séparés. Rien ne faisait sens, rien mis à part le magnifique et dominant talus planté de la voie ferrée passant à l’ouest sur une crête curviligne, rien ne commandait le site.
Les terrains, les sols, avaient gardé de leur histoire première des impératifs sanitaires qui conduisaient à installer les logements au nord et, à distance, les bureaux au Sud. De ce qui aurait pu apparaître comme une contrainte conduisant à un urbanisme de la séparation, de la spécialisation, j’ai proposé de faire une raison du plan.
Dans cet écart s’est glissé le Grand Jardin descendant sur plusieurs centaines de mètres jusqu’au pied du beau talus ferré. Ainsi une arcature paysagère très forte administre le cours des choses et organise, pour une grande part, le plan de Pari Briis.

Les autres projets

retour Retour à l'accueil